holà,
Depuis l'âge de mes 8/9 ans j'ai rêvé de cette ile qui fait partie du triangle polynésien ( avec la Polynésie  française et la nouvelle Zélande)!!!
Je m'attendais à apercevoir les statues depuis l'avion... en réalité non, elle ne sont pas debout du coté de l'aéroport.
par contre, je ne fus pas déçue du climat. Enfin, il fait beau et chaud! C'est préférable pour dormir sous une tente pendant 6 jours. Il pleuvait quand même la nuit.
Bizarrement, je me suis débarrassée de ma toux chronique sans problème.Meissa a retrouvé le sourire dans l'eau.
Rapa nui, est le nom de l'ile qui veut dire "grande ile". les statues "moai " sont partout sur cette ile , la plus grande mesure environ seulement 12m. beaucoup sont dos à la mer.
pour les transporter, on utilisait des troncs d'arbre. c'est pourquoi cette ile souffre aujourd'hui de  déforestation.
l'océan pacifique est ici très agité et peut être vite dangereux... nous l'avions compris un jour où meissa a failli se noyer.
nous étions dans une "piscine naturelle",  debout sur les rochers volcaniques, les pieds dans l'eau. Les vagues de l'océan n'atteignaient pas le bassin jusqu'à  ce que la marée montante l'inonde d'une rapidité.
Meissa s'est retrouvée emportée par l'eau. heureusement qu'elle s'est agrippée plus loin  à la première roche. nos vêtements et chaussures étaient éparpillés. nous sommes reparties très vite de là, les pieds écorchés, en y laissant une partie de nos affaires perdues dans l'eau.
après toutes ces émotions , étrangement nous préférions faire des colliers de coquillage!!!c'est ainsi que nous avons rencontré "Su", un sculpteur sur bois, qui nous a proposé de nous prêter son atelier et quelques outils pour faire notre bijou.
par la suite "Su" nous a présenté à sa femme et ses deux petites filles. Meissa s'est endormie chez eux et moi aussi, j'ai dormi sur un canapé, avec des cafards qui traversaient mon visage!
après cette aventure, nous étions bien protégées par les esprits de l'ile m'a t il promis le grand-père de notre nouvel ami.
Je crois que d'avoir un ami sur place, me rassurait.
ensemble, nous avons partagé des repas au barbecue, des discussions autour de nos cultures respectives.su et sa famille aiment entendre et rêve parler français, c'est une langue pour les hispanophones douce.
pendant ma semaine sur l'ile de Pâques , j'ai cru être sur l'ile de ré, je n'avais jamais vu autant de Français à l'étranger!
Des français qui font le tour du monde et d'autres expatriés au Chili qui passaient leurs vacances de pâques sur cette ile.
Je peux direpar expérience que les français lisent les mêmes guides et se retrouvent dans les mêmes sites touristiques.
Pour finir, Nous quittons les pays hispanophones au moment où toutes les 2, Meïssa et moi, maîtrisons mieux la langue.
C'est avec appréhension que je m'imagine dans les pays asiatiques, je ne sais pas si je vais rencontrer facilement des personnes sans parler leur langue ?
Nous verrons bien.
Hasta luego !