Holà,
COMME C'EST REPOSANT...
-de dormir dans le même lit plusieurs jours de suite,
-de ne pas refaire ses bagages à chaque check out, nos sacs à dos s'alourdissent de plus en plus de cailloux de Meissa .
-de faire sa lessive à la machine à laver et de  se débarrasser des puces de la Bolivie!
-de cuisiner et consommer autres aliments que du pollo (poulet)
-etc...
la famille de Paul nous a "bichonné";
Meissa s'est acheté un petit animal de compagnie, "MISTIGRIF" un lapin de 10 jours.notre famille péruvienne était pessimiste sur l'avenir de cet animal, trop jeune pour survivre seul sans sa maman.les câlins de Meissa ont dû l'aider, il se nourrissait bien et grandissait très vite.Tant mieux pour Paul et ses parents car d'ici 3 mois, le lapin terminera ses jours dans une cocotte!Meissa avait accepté cette condition avant l'adoption de Mistigrif. 2 semaines après notre départ, le lapin refusait de s'alimenter, il ne galopait plus dans le jardin.  il se laissait mourir de tristesse sans la compagnie de Meissa, d'après les parents de Paul.ils ont donc décidé d'acheter un autre du même âge. Mistigrif s'amuse aujourd'hui...
ce temps passé à Arequipa, nous l'avons vécu comme si nous étions chez nous en France (shopping, ciné, piscine, télévision en famille, repas partagés) nous avons découvert davantage les coutumes locales (messe, repas de famille, utilisation des transports en tout genre, découverte de la campagne )...Pour une citadine, passer quelques heures dans une ferme traditionnelle, se fut difficile au départ.je parle de Mimi.Puis très rapidement, elle s'est trouvé un intérêt ( vite fait) à traire les vaches, à nourrir les animaux, à balayer la vieille ferme, à faire la vaisselle au puits etc...Là bas, le système d'irrigation d'eau est ancestral et  partagé, c'est à dire 2 fois par semaine chaque propriétaire paie 2h exactement, montre en main, selon l'horloge de la radio locale pour éviter les conflits!En effet, il doit veiller pendant ses heures payées que son eau reste dans sa partie de terrain en bouchant l'accès  aux alentours avec pierres et sacs de BTP . merci à la famille Munoz-Monroy pour tous ces moments.nous sommes reparties du Pérou le ventre gros et le cœur arraché.nous espérons vous revoir chez vous et vous accueillir, à notre tour, dans notre petit pays .comme dirait la chanson: "hasta luego, à bientôt si Dieu le veut".