Holà,
Notre séjour en amazonie bolivienne, pendant la fête de pâques :
Nous choisissons l'avion pour s'y rendre en moins
d'une heure en partant de la paz ...
Faut savoir qu'en bus, il faut compter au moins 18h
pour traverser les routes de la cordillère des andes
et arriver en zone tropicale.
Certes c'est un peu plus cher mais la vue incroyable vaut le coût d'oeil !
L'image du relief s'effondrant dans la jungle, nous est connue
par les photos de Yann arthus Bertrand.
Quant à l'atterrissage de l'avion dans la zone tropicale, sur une piste
loin de toute civilisation, nous surprend; car nous sommes des Etres modernes habitués aux aéroports de grandes métropoles !
En réalité la civilisation n'est pas si loin... Nous sommes à 15 min en taxi
de Rurrenabaque , la ville au bord de la rivière Béni.
Cette dernière se jette dans le celebre fleuve de l'amazonie.
Aussitôt arrivés , nous planifions un temps shopping pour
compléter nos sacs chargés de vêtements adaptés pour le climat andin !
Loux, dégouline déjà de transpiration.
Saule accablé par la chaleur,
ne réagit plus aux sollicitations des filles.
Jasmine face à la chaleur, nous fait une poussée de petits boutons.
Meïssa et moi regrettons d'avoir laissé à la paz nos tongs !!!
D'ailleurs à force de transpirer dans nos chaussures de marche,
c'est évident de développer des mycoses.
Lucie qui a transporté qu'un seul jeans pour tout le
voyage en bolivie, ne tarde pas pour s'acheter un
pantalon plus léger, style pyjama !
Deuxième étape pour s'acclimater à la région tropicale, c'est se protéger des moustiques qui apparaissent dès 18 h.
Le régime malarone pour tous, traitement contre le paludisme,
avait débuté la veille de notre départ.
nous mettons en commun toutes nos armes anti-mosquitos!
Nous Pshittons sur les vêtements et literie , sur la peau , dans les chambres
et Alexandre place les moustiquaires.
Une vendeuse de vêtements nous expliquera plus tard que
ces insectes sont peu virulents dans la petite ville contrairement
à la jungle.
Justement nous y allons le lendemain pour 3jours et 2 nuits avec
la communauté de san Miguel del bala.
Nous pensions vivre avec la communauté, l'aider dans leur quotidien.
Pendant notre séjour , nous étions bien logés dans des cabanes écologiques de
tout confort et nous étions bien nourris de féculents !!!
Nous étions loin d'une vie sommaire dans la jungle !
Nous avons bu de bons jus de fruits frais (papaye, ananas, pomélos, canne à sucre)
et avons découvert le pain de yuka (manioc), pain de maïs au fromage.
Les cuisinières nous font du pain levé sans levure et sans four avec
un brûleur à gaz du genre camping !
Malheureusement nous n'avons pas pu voir leur secret
de fabrication.
Ana, notre cuisinière nous a permis de participer uniquement
à l'épluchage de Yuka ?!

Dimitrio, notre guide takana, est un petit homme , mince, musclé. Nous l'avions surnommé "mac guyver".
Il nous a présenté à sa famille. Il est père de 12 enfants, dont le dernier est
âgé de 15 jours. Comme tous les autres de st Miguel,
la religion catholique est très importante.
D'ailleurs nous avons interrogé notre guide, quelle fut
la croyance des takanas avant l'évangélisation ?
Dimitrio nous a répondu: "y a que le christ".
Le partage des biens dans cette communauté semble équitable.
Le travail semble bien reparti. Le tourisme leur permet d'en
avoir faute de ne plus pouvoir chasser dans le territoire du
parc madidi, protégé depuis une vingtaine d'années.
En décembre, tout l'argent récolté grâce au tourisme, est budgetté pour payer charges, impôts, salaires, rénovation
des bâtiments. La communauté s'est sédentarisée depuis 60 ans
sur ce site.
L'année dernière, en février, la communauté fut sinistrée par une
tempête de pluie torrentielle.
D'après Dimitrio, il leur faudra deux ans au moins de travail pour se relever d'une catastrophe naturelle, en ne comptant pas sur le soutien d'associations caritatives.
Dimitrio a bien pris soin de nous. Peut-être un peu trop!
nous pouvions rien faire de nos mains !
Dans la jungle, il nous a fait découvrir les plantes
médicinales. Beaucoup sont utilisées pour les troubles Digestifs !!!
Nous étions presque décus de ne pas voir dans le parc protégé une flore plus diversifiée et une faune moins en camoufflage !!!
Ce n'est pas un mythe, les animaux étaient dans le coin à voir
toutes les empreintes de jaguar, puma, tapir, cochons sauvages.
Ces derniers, un groupe de 100 chanchos , nous ont rendu visite sur notre campement.
Notre guide nous a protégé seulement avec un bâton et a réussi à les faire fuir !
Avec quelques troncs d'arbres, il nous a fabriqué un radeau en un temps record.
Dimitrio gagnerait haut la main au jeu télévisé koh Lanta !
En revanche, notre guide ne pouvait rien faire contre les piqûres de moucherons tropicaux.
Ils nous ont "bouffés" !!! Si bien que j'ai eu pendant 3jours
un oedème aux membres inférieures !
Sans compter les moments de grattages collectifs plusieurs jours après encore !
Prochaine aventure le parc de torotoro, dans les traces de dinosaures !
A bientôt et bonne lecture !